Carrefour : le nouvel emprunt n’est pas net

Groupe carrefour georges plassatOn lit ici et là actuellement de nombreux articles dans la presse sur l’actualité, notamment sociale, de Carrefour. Plusieurs journalistes sont alarmistes, d’autres – clairement – jouent sur le registre du catastrophisme. A titre d’exemple on peut prendre celui de Céline Tabou, du support Témoignages intitulé Carrefour lance des mesures radicales. Sans doute que l’article va trop vite en besogne, d’autant que nous le commentons le 29 août 2012, puisqu’accessible sur la toile et qu’il n’est pourtant daté que du 30 août 2012 !
Carrefour, donc, « premier employeur privé de France, [devrait] trouver trois milliards d’euros pour pouvoir se relancer ».

Carrefour n’est pas sur la paille
Pourquoi donc avoir besoin de trois milliards d’euros ? L’article précise qu’une « série de mesures devraient être annoncées, notamment des suppressions d’emplois, de nouvelles orientations stratégiques, et une levée de fonds en bourse est envisagée. »
Pour les emplois, cela semble en effet joué pour une partie des salariés des siège dès ce soir. On le savait. Pour être bien clair, l’idée diffusée depuis l’arrivée de la nouvelle direction a toujours été d’alléger les sièges et redonner aux magasins la primeur des emplois. Nous en faisions d’ailleurs la promotion…
Pour ce qui est du changement d’orientation, les personnes qui suivent la question avaient en effet noté que poursuivre les erreurs à répétition de la direction générale n’était évidemment pas la bonne solution.
En revanche, pour le financement par emprunt obligataire on ne comprend pas bien l’origine de la diffusion de cette information !

L’accroissement de la dette n’est pas nécessaire
Selon les informations que nous détenons actuellement de sources bien placées, la société n’envisagerait pas de recourir à un tel processus pour le financement de la reprise de son business. L’essentiel aujourd’hui n’est évidemment pas dans l’accroissement de la dette.
Revenir à l’esprit commerçant, à la motivation des salariés, aux produits nouveaux comme à l’accélération des encaissements n’est pas financièrement consommateur de ressources… A bon entendeur.

4 réflexions au sujet de “Carrefour : le nouvel emprunt n’est pas net”

  1. Le chat qui remercie Le Loup !
    Alors il n’y a pas que l’emprunt qui n’est pas net, il est temps que les dirigeants du groupe Carrefour viennent constater dans les magasins, de leurs propres yeux certaines grosses vérités qui généralement ne son pas de leurs initiatives, qui sont décidées par des petits soldats assis dans les bureaux toutes la journée.
    Au Loup
    Revenir à l’esprit commerçant à la motivation des salariés !
    à des magasins Carrefour accueillants avec des personnels et des cadres aussi accueillants !
    Revoir les politiques des prix face à la concurrences !
    Qui connaîtra aussi les déboires tôt ou tard que connaît carrefour à l’heure actuelle !
    Bref revoir et remettre le B A BA de cette entreprise !
    Des gens qui aiment travailler dans leur magasin, qui n’est pas toujours la réalité et notamment dans un petit magasin de 3400 m² (ce n’est pas le commerce qui exista d’abord, mais l’amitié)
    Tandis que dans un hypermarché de 3400 m² à l’heure actuelle c’est plutôt (le commerce est l’école de la tromperie) à ceux qui croient qu’ils sont irremplaçables pourraient être remplacé !
    A bon entendeur !
    Le chat qui remercie Le Loup ! Très bel article et c’est sincère.
    C’est pas une fables de M. Jean de La Fontaine, mais on n’en est pas loin !

  2. Le chat, revenir à l’esprit commerçant, recréer la dynamique d’entreprise, oui , c’est certainement ce qu’il faut, mais malheureusement au vu de la compexité de l’entreprise aujourd’hui, du nombre très important de Point de vente et de formats, la tâche parait très compliquée…
    Une politique claire doit être élaborée pour redonner de la cohésion et de la logique au business plan, il faut retrouver le sens du client, redonner une image aux pts de vente, redéfinir la politique des prix etc. C’est déjà un travail monstrueux ! Cette politique devra obligatoirement s’accompagner d’un volet social et humain dynamique très élaboré (ce qui ne signifie pas compliqué) car la machine est trop grosse pour voir la nouvelle équipe s’impliquer ds chaque B.U pour traquer les parasites !!!!
    L’esprit des familles fondatrices ayant disparut, c’est une toute nouvelle organisation humaine qu’il va falloir recréer dont l’on veut retrouver le BA-ba…
    Une fois cet esprit retrouvé, ceux qui se croient irramplaçables derrières leur bureaux seront fort logiquement débusques… c’est donc cette dynamique même qui fera bouger le système et non la mise en place de process !
    Sans cet esprit et cette dynamique, il y aurat certes un redressement des comptes, mais pas de retour à la croissance !

  3. Carrefour n’a pas besoin d’argent ! Il a juste besoin de passer ses frais de sièges de 3% à 1 %, comme ses concurrents !
    Ça fera 2% de moins dans les comptes d’exploitation des magasins !

  4. bonjour et je rajouterais :
    Il faut que CARREFOUR revienne aux fondamentaux et redonne du commerce à ses cadres !
    et surtout arrêter avec toutes ces nouveautés qui ne servent à rien et notamment sur les procédures interne infernale !
    Un changement de prix demande plusieurs jours !! Un retour devient une galère ! Des rayons permanents qui ne sont plus permanents mais se transforme en saisonnier ! Des plans qui ne sont jamais adaptés ! Les dossiers hypermerch, un recalage, faire la rédi-remo etc. toutes ses tâches qui se cumulent et je vois que ça n’a pas de sens ni de but, enfin si, un but : nous faire perdre du temps ou nous faire craquer ! Car ça ne vie pas dans le temps !
    voilà mon coup de gueule
    merci au site

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