Carrefour : Georges Plassat nommé à la tête du groupe et remplace Lars Olofsson

Lars Plassat
La force est dans les cheveux disions-nous... (photo montage de Lars Olofsson avec les cheveux de Georges Plassat... cela n'aura pas suffit !)

Selon une source particulièrement proche de l’affaire, Monsieur Georges Plassat remplacera effectivement sous quelques heures Monsieur Lars Olofsson à la tête du Groupe Carrefour. Comme nos lecteurs pouvaient s’en douter depuis des mois, nous attendions qu’un véritable professionnel de la distribution puisse reprendre en main la destinée stratégique du deuxième groupe mondial de la distribution.

Georges Plassat : l’espoir d’un nouvel élan pour Carrefour
Que cela soit sur la relance du commerce, de l’approche stratégique globale en fait, de la relation salariale, de la politique d’approvisionnement… tous reste à faire pour cet homme de 61 ans.
De nombreux dossiers qui prendront sans doute des semaines, des mois pour ne pas dire plus… Un réel espoir en tout cas, même de la part des marchés financiers qui prenaient 7,10% à l’instant ! Nous regarderons avec intérêt la réaction des syndicats sur ces questions comme la position de la presse sur les conditions financières du départ de Lars Olofsson…
En tout cas le chemin sera long pour revenir à 96 €, le cours avant la fusion avec Promodès…
En tout cas, pour parodier l’histoire de France : « Le roi est mort… vive Carrefour ! »

Et quelle fin pour Lars Olofsson ?
D’ici la prochaine assemblée générale qui sera président du Conseil d’Administration du Groupe ? Lars Olofsson lui-même sans doute. Une position difficile à tenir au regard des résultats des décisions prises. En tout état de cause des tractations seraient en cours « et tant que rien n’est fait… » nous rappelle un membre du conseil…
En tout cas, nous espérons que la presse professionnelle sera plus fine cette fois dans ses analyses surtout lors que l’on met en perspective – comme l’indique un ancien cadre de l’entreprise à propos de Lars Olofsson – « la flagornerie des journalistes et consultants qui buvaient ses promesses, et sans doute autre chose, sans aucun esprit critique. »
Cela sera d’autant plus difficile à reprendre que les décisions et budgets 2012 sont largement engagés.

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