Carrefour fait son petit beurre

Carrefour Discount Petits beurre
Petits beurre Carrefour Discount d’un magasin parisien

Visiter un magasin, c’est commun. Chacun à l’habitude d’y aller. Les clients évidemment, les salariés également… et la direction ? Comme observateur extérieur, on ne trouve pas la réponse évidente. Pourquoi ?

Cas d’exemple : les petits beurre
Combien faut-il de temps pour s’apercevoir qu’un salarié du magasin, faisant une mise en rayon quotidienne, casse le bas des cartons d’emballage protégeant les gâteaux Carrefour Discount ? Quelques secondes…
On s’approche. On s’interroge.
On hésite. On interroge.
Le candide : “Pourquoi donc, Monsieur, cassez-vous les bas de chaque carton ?”
Le salarié : “Pour que les clients puissent se servir évidemment !”
Et oui, les responsables ont fait ce que l’on ne pouvait espérer d’eux : préparé le moyen le plus adéquat pour ne pas vendre leur produit.

Maxime de Bernardo Trujillo :
> Ce qui se produit à la main doit se vendre à la main.
> Ce qui se produit à la machine doit se vendre à la vitesse de la machine.

Regardez la photo et vous remarquerez que l’emballage est ainsi fait que l’on ne peut pas saisir le produit dans le rayon. Aujourd’hui, Trujillo doit se retourner dans sa tombe car chez Carrefour : ce qui se produit à la machine, doit être adapté à la vitesse de la main !
Carrefour était devenu l’industriel en France du libre service en 1963. Aujourd’hui, que devient-il ?
Il paraît que l’hypermarché c’est 1000 petits réglages… dixit un concurrent du nord.
Alors, même si vous n’êtes pas de ce nord là… n’attendez pas pour vous adapter, à moins que vous ayez d’autres préoccupation permettant uniquement de faire plus de petits beurre  !
Il faut dire que la presse est bien plus préoccupée aujourd’hui par ce qui fait l’essentiel de l’actualité : une salade justicière par ici, un incendie par là… il faut dire que ce dernier s’est déclaré au sein du magasin d’Auteuil, vous imaginez bien que c’est primordial pour le groupe ou de son meilleur client (merci Bernard) ! En revanche, que 25 millions d’actions (6% du capital) disparaissent d’un coup… là, y a plus personne pour en parler… la vie est parfois étonnante, sourtout lorsque l’on est un petit actionnaire qui voulait faire son beurre…

Laisser un commentaire

error: ce contenu est protégé