« Nous sommes tous des Charlie »

Nous condamnons fermement l’attentat terroriste perpétré ce mercredi 7 janvier 2014 contre le siège de Charlie Hebdo et qui a coûté la vie à au moins 12 personnes, journalistes et policiers, sans compter d’autres victimes.

Journalistes professionnels réunis dans diverses associations, nous réaffirmons notre attachement indéfectible à la liberté d’expression et de pensée sans laquelle toute vie en société et toute démocratie sont impossibles.

Nous tenons à exprimer notre soutien à Charlie Hebdo, aux familles et aux proches des victimes touchées par cet acte ignoble. Il ne nous empêchera pas de poursuivre notre devoir d’informer librement.

Association de la Presse Présidentielle (APP) ; Association de la Presse Ministérielle (APM) ; Association de la Presse Diplomatique française (APDF) ; Association des Journalistes Economiques et Financiers (AJEF) ; Association des Journalistes Parlementaires (AJP); Association des Journalistes de l’information sociale (AJIS) ; Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI) ; Association des journalistes de l’Environnement (AJE); Association des journalistes de l’énergie (AJDE) ; Association des journalistes Médias (AJM).

charlies

charlie san fransisco

1 réflexion au sujet de « « Nous sommes tous des Charlie » »

  1. Je crois que l’on se trompe de combat en ne regardant pas le long terme. Oui il faut réagir sur le court terme des événements et ne pas faire un amalgame de tout. Il faudrait avoir plus de réactions du monde musulman, mais son problème est qu’il n’existe pas de structure, comme dans le catholicisme. Ceci rend l’action difficile, le monde musulman est très divisé entre les sunites les chiites et il n’y a pas de hiérarchie capable de donner une ligne de conduite claire contrairement à notre église. Se déclarer tous « charlie » c’est facile après coup, mais que fait-on sur le long terme. Pour moi le long terme doit traiter la pauvreté et obliger les états aujourd’hui à s’occuper de leur population. Quand tu regardes les conflits dit religieux tu te rends compte que certain états ont abandonnés une partie de leur peuple. Un exemple la Centrafrique qui un PIB supérieur à l’afrique du sud mais dont les dirigeants captent les ressources du pétrole dans le sud et laisse à l’abandon les peuples du nord. C’est un excellent terreau pour les extrémistes de tous poils, qui eux peuvent aider les populations en faisant du prosélytisme en parallèle. Il faudrait contraindre ces état à s’occuper de leurs populations par exemple en refusant de leurs acheter des ressources. Mais le mal est profond, avant nous avions les Colomb, l’esclavage puis le pillage des matières premières pour assurer notre croissance, aujourd’hui il nous reste l’impôt dans une situation économique qui ne nous permet plus de l’augmenter. Alors comment ne pas succomber à la tentation du profit à court terme. En agissant comme nous le faisons nous restons en réaction en courant après des chimères au lieu d’anticiper en fédérant les peuples. Je me rappel du Liban durant la guerre, tous les jours un mouvement avec un nom débile commettait des attentats et disparaissait le lendemain au bénéfice d’un autre mouvement avec un nom encore plus débile qui faisait pareil. Pour moi le problème est le court terme, mais qui aurait le courage de s’attaquer au problèmes de fonds en se mettant à dos pas mal de monde ? J’ai vécu la même chose dans mes précédents jobs j’ai essayé de lutter et ai jeté l’éponge. Nous sommes en guerre économique et l’on va continuer, un très bonne exemple est « je suis moins cher que … ». Dans une économie capitaliste avec des marchés saturés c’est le meilleur moyen de tirer tout le monde vers le bas. Acheté moins cher quand t’as plus de taff ne sert à rien et pour financer la baisse des prix une solution simple est de diminuer la masse salariale. Bref ça fait des années que je me bats contre des moulins à vent et même si j’ai perdu des combats je continuerais !

Laisser un commentaire

error: ce contenu est protégé