Vente de fruits et légumes hors des magasins : l’Etat laisse faire

République Francaise“Christine LAGARDE, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Bruno LE MAIRE, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire, et Frédéric LEFEBVRE, secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation, ont mis en place des mesures pour faciliter l’accès du consommateur aux fruits et légumes, pour lesquels l’abondance, les prix attractifs, la qualité gustative sont au rendez-vous.
Ils ont ainsi décidé, en réponse à la demande de l’Interprofession des filières Fruits et Légumes (INTERFEL), d’autoriser la mise en œuvre immédiate d’un dispositif exceptionnel de vente de fruits et légumes hors des magasins.
Ces ventes hors des magasins pourront être mises en œuvre les week-ends du 1er juillet et du 8 juillet” comme l’indique un communiqué ministériel du 29 juin 2011.

Personne pour mettre les pieds dans le plat ! (ni la corbeille de fruits)
“Les Ministres appellent les commerces assurant la vente de fruits et légumes, en particulier les enseignes de la grande distribution, à s’impliquer fortement dans la mise en place des ventes hors magasins durant cette période. Ils ont par ailleurs renouvelé, en coopération avec les principales enseignes de la distribution alimentaire, des accords volontaires de modération des marges sur le secteur des fruits et légumes frais.
Ces accords engagent les enseignes et leurs points de vente à limiter leurs marges sur les fruits ou les légumes dont les prix à la production sont particulièrement bas. Ces limitations s’appliquent actuellement pour la pêche-nectarine, le melon et la tomate” peut-on lire également dans le même communiqué.
Finalement, nous n’avons toujours pas en France de politique générale de commerce, comme nous pouvions en avoir dans les années d’après guerre. C’est bien dommage… Cette politique est pourtant structurante pour la totalité des acteurs, producteurs, intermédiaires… jusqu’aux consommateurs.
Alors que Carrefour présente aux actionnaires une marge de 21%… lors de sa dernière assemblée générale, bien que l’entreprise débutait en 1960 avec 8,5%, on comprend l’embourgeoisement et la perte de pouvoir d’achat. C’est tout un modèle qu’il faut reprendre à la base…

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