Hubert de Malherbe en passe-muraille

Hubert de Malherbe se rafraichit
Hubert de Malherbe se rafraichit

Hubert de Malherbe persiste… et finalemment donne des signes d’amélioration. Il reste de l’espoir à taille humaine. Architecte de nombreux concepts de magasins, notamment un concept Carrefour sobre… avant de réaliser Carrefour Planet, il revendique aujourd’hui une vision commerciale qu’il désigne comme étant « moderne ». Toutefois, selon notre point de vue, la modernité n’est pas simplement dans l’apparence et les faits là-dessus sont têtus. La modernité, liée effectivement en partie à l’architecture, était avant tout un moyen d’expression autour de la notion de marge unitaire réduite.

Hubert de Malherbe se rafraîchit les idées
« Les gens dans les magasins ne voient jamais les stratégies, ils ne voient que les exécutions », c’est vrai !
« Les clients payent, c’est déjà énorme », c’est vrai !
Alors Hubert, si vous permettez cette familiarité patronymique, allez jusqu’au bout de l’idée et ne vous arrêtez pas en chemin pour nous aider à voyager loin. Si vous leur donnez plus qu’ils n’attendent, ils seront heureux… et se poserons immanquablement la question « qui règle donc l’addition ? » Et ne trouverons qu’une seule réponse : c’est eux !
Alors faire esthétique : c’est possible.
Alors faire dispendieux : c’est impossible.
Le simple sentiment de payer trop… et c’est toute l’image qui tombe !
La limite entre les deux est toujours un exercice délicat. N’oubliez pas le mot de Marcel Fournier, l’un des fondateurs de Carrefour, à Jean-Louis Solal, créateur du premier centre commercial moderne : « Si vous voulez mettre du marbre, cachez-le en mettant du linoléum dessus… »
Depuis la nuit des temps, on achète les produits, jamais la boutique… Marcel Founier, à propos d’une remarque, concernant le Carrefour de Sainte-Geneviève-des-Bois en 1963, précisant que ce magasin n’était pas beau, répondra : « au moins on le verra ! ».

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