Carrefour : un cadavre mis en boîte selon Le Parisien

parisien carrefour sourisQue dire lorsque l’on veut remplir du papier ? Si l’on est journaliste, quelques règles à suivre en ce moment : de préférence utiliser un titre accrocheur, revenir sur l’actualité et suivre les brèves de comptoirs, mettre en scène par reconstitution l’information, accuser sans se demander si vérification a été faite, faire l’amalgame entre une enseigne et un groupe… voilà qui nous semble un peu juste pour se dire journaliste à notre goût !

La multiplication des affaires sanitaires
On s’étonnera en effet de cette multiplication des affaires sanitaires soulevées par la presse en ce moment depuis l’affaire de la viande de cheval dans le 100% pur boeuf. La vidéo du “Parisien” est là pour nous le rappeler. Il est vrai que le gouvernement remettant en cause actuellement les aides à la presse (mais cela on ne vous le dira pas à grand placard dans la presse), il est nécessaire de multiplier le lectorat au plus vite. Parlera-t-on de l’évolution de la consommation en revanche : non. On préfère se poser la question de savoir si une boîte de conserve peut embraser l’opinion publique pour vendre du papier. Après les chiens écrasés, voici les souris en conserve.

carrefour viande cheval
Le cheval n’est plus là où on l’attend ! Exemple à Barcelone sur la jetée du port… “Cheval-dire à ma mère !”

Antoine, 36 ans et cadre supérieur, a peur d’un rien !
Comme le reprend Le Parisien : “Après la sauterelle dans la salade et la souris dans la brique de soupe [nous ne devions pas lire le journal car cela était passé sans faire de bruit… NDLR], voici la souris dans les haricots verts. Vendredi dernier, dans le XIVe arrondissement de Paris, Antoine, un ingénieur de 36 ans qui vient d’emménager dans le quartier, découvre avec stupeur et révulsion une souris naine de trois centimètres dans sa boîte de conserve. Il l’a achetée la veille dans la supérette Proxi (groupe Carrefour) de la rue d’Alésia. Rien sur l’emballage siglé «Grand Jury», une marque de l’enseigne, ne le préparait à cette surprise.”

Auriez-vous imaginé le contraire ?
Il est vrai que l’on pouvait attendre d’une boîte de conserve qu’elle prévienne que des éléments imprévus pouvaient être découverts et qu’il était nécessaire de les ramener aux objets trouvés ! Un journaliste en mal de scoop peut-il ainsi ne rien dire et accuser un producteur ? Cela nous rappelle dernièrement, à ce propos, du verre trouvé dans une bouteille dont il nous semble que la véracité des allégations du client concerné n’ont toujours pas été prouvées…

Déjà un exemple étrangement identique d’une souris le 6 mars 2012… un gang des souris en préparation ?

Une souris à Créteil Soleil… avant qu’elle ne s’enferme dans une boîte pour s’échapper cette fois !

4 réflexions au sujet de “Carrefour : un cadavre mis en boîte selon Le Parisien”

  1. de quoi il se plaint ? il avait la viande avec les légumes !
    ça aurait fait le régal de certains !
    les haricots sont ramassés à la machine et cela arrive souvent chez tous les distributeurs et marques nationales !

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