Georges Plassat : aura-t-on des nouvelles de sa santé ?

Qui en ce moment qui ne se pose pas cette fameuse question : “Comment va Georges Plassat”… On découvre même parfois des formules plus affectives : “Vous avez des nouvelles de Georges ?”, en passant par des propos plus techniques et moins sympathiques : “Et vous, vous savez quelque chose ?”

Tout le monde vient aux nouvelles de la santé de Georges

Depuis le communiqué laconique de la direction générale qui précisait que le Conseil d’Administration avait accepté « la nomination de deux directeurs généraux délégués pour l’assister provisoirement pendant sa période de convalescence » pas grand chose à se mettre sous la dent il est vrai suite à l’annonce de l’opération chirurgicale. Les journalistes bien obéissants avaient pudiquement repris les mots de circonstance, en premier lieu Les Echos, cher à Bernard, sous le titre « Carrefour s’organise pour pallier les soucis de santé de son PDG »… C‘est vrai qu’il faut bien rassurer les marchés et les banquiers !
Au passage, on balayera d’une main l’information aux salariés et aux petits actionnaires : à quoi bon… ils attendront ! On venait de leur faire l’éternel : “Dormez braves gens, on veille sur vous” pas très recommandable pourtant.
Cette grosse machine qu’est Carrefour fonctionnait depuis des mois plus à l’affectif avec son patron qu’avec la réalité des actes de certains qui en profitaient pour traîner la patte, en traître, aux décisions du maître…
Il faut dire que Georges avait été présenté comme l’homme providentiel et que des récalcitrants en profitaient pour lui savonner régulièrement la planche. Et patatras, sans prévenir, voici qu’il se prend seul les pieds dans le tapis, avec vilaine chose. On comprend bien évidemment que la famille puisse depuis avoir des sujets de préoccupation supérieurs, mais la grande famille qu’est Carrefour ne peut rester longtemps sans timonier.

Vous allez tout de même pas nous mettre un allemand !

Parce que pendant ce temps, en coulisse, il semble que l’on s’active… mais on s’activerait doucement. Doucement parce que le Conseil, à son habitude, n’arrivaient toujours pas à prendre de vraies décisions car mal préparé aux vraies questions.
Même la presse écrite cherche et a bien du mal à y retrouver ses petits dans cette affaire. Figaroci, Figarobien instable que voilà… cherchons et attendons… Oui cherchons et attendons… mais cherchons et attendons quoi ?
Parce que pendant ce temps la nature de certain serait d’avoir horreur du vide, et seraient prêt à trouver n’importe quelle solution ! Alors des noms circuleraient. Il faut dire que des oiseaux rares de cette nature, vous ne les dénicherez pas en batterie. Et on arriverait à des situations ubuesques et sans la moindre parcelle de bon sens et qui rappelleraient de vieilles lunes : “On leur met un banquier !”… ou encore un plus étonnant ! “Et si on prenait l’allemand” (sic) et pourquoi pas la fée Carabosse pendant que vous y êtes !

Alors Xavier Kemlin se fâche

A son habitude, suite à un entretien téléphonique que nous avons eu avec lui, Xavier Kemlin nous a indiqué qu’il décidait de monter au créneau. Lui qui avait, on s’en souvient… [comme précédemment son père d’ailleurs pour Casino], soutenu le nom de Georges Plassat au Conseil d’Administration de Carrefour par une grève de la faim de 10 jours vient d’écrire cette fois au même Conseil pour qu’une vraie solution puisse être trouvée et qu’il se mette pour cette fois à table : “Je demande que le Conseil puisse enfin prendre une décision de bon sens et qu’il revienne sur ses fausses décisions, comme par les années passées, qu’il s’agisse de messieurs Vandevelde, Duran ou dernièrement Olofsson. Carrefour doit être dirigé par un épicier. C’est pourquoi le seul qui me semble préparé aujourd’hui : c’est Philippe Houzé. Je demande qu’il puisse au plus vite être nommé comme Président. Il a toute sa légitimité.
Ce n’est pas à Carrefour aujourd’hui, ni à ses salariés d’ailleurs, de subir l’impréparation d’une telle éventualité. Le Conseil doit agir et pour une fois ne pas subir !”
Et pour la santé de Georges pendant ce temps me direz-vous… Et bien, rassurons-nous, rassurez-vous… Il va et c’est déjà ça. A votre santé Georges.

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