Pour Comeos : « une Belgique sans e-commerce est une Belgique sans commerce »

La récente proposition du président du PS Paul Magnette témoigne d’une inconscience sans précédent: faire de la Belgique le premier pays sans e-commerce? Aujourd’hui, les consommateurs belges ont adopté le e-commerce : plus de 80% des Belges passent des commandes en ligne. Or, s’il faut à présent compter sur l’étranger uniquement, nous perdrons 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et des dizaines de milliers d’emplois. Magnette veut faire de la Belgique le premier pays sans e-commerce. “Si nous le laissons faire, nous deviendrons le premier pays sans commerce tout court” précise Comeos.

Tous les magasins travaillent sur leur stratégie digitale

“Le président du PS pense que l’e-commerce ne crée que des emplois inférieurs et que les consommateurs n’ont qu’à attendre leur commande. Il pense également que seuls les magasins physiques survivront. Mais il a tort. La réalité est qu’aujourd’hui, chaque chaîne de magasins physiques a également une stratégie digitale et que l’avenir du commerce sera physique et digital. Si Mr Magnette ne veut pas d’emplois inférieurs, la solution est simple : il doit aider à organiser l’e-commerce ici en Belgique plutôt qu’avec des acteurs mondiaux étrangers.”

L’e-commerce belge pourrait être socialement, écologiquement et économiquement durable

“Il existe en effet une alternative belge à l’e-commerce à l’étranger. Nous l’avons déjà constaté lors du lockdown : lorsque les portes des magasins physiques se sont fermées, des milliers de nouvelles boutiques en ligne ont ouvert leurs portes digitales. D’ici 2020, le nombre de boutiques en ligne aura presque doublé pour atteindre un total de 49.000 boutiques. Cela montre à quelle vitesse le secteur réagit.”

Dominique Michel, CEO de Comeos, précise : “En tant que commerçants belges, nous ne devons pas nous arrêter là, nous devons saisir l’occasion d’offrir au consommateur moderne tout le confort dont il a besoin. Si vous laissez l’e-commerce s’épanouir ici plutôt que de l’autre côté de la frontière, vous gagnez sur trois tableaux: la valeur ajoutée économique est plus importante dans votre propre pays, avec des fournisseurs locaux. C’est tout à fait possible d’organiser cela avec des emplois belges dans des conditions de salaire et d’emploi respectables. Enfin, nous pouvons réaliser davantage de livraisons locales et profiter de centres-villes dynamiques dotés de plateformes logistiques locales.”

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